Pouvons nous mourir de ne pas dormir?
Fatigué mort, fini, fait à l’os, mort vivant- toutes sont des façons colorées de dire que vous êtes épuisé par le manque de sommeil.
Mais pouvez-vous vraiment mourir de ne pas dormir?
- Eh bien, oui et non.
- Pousser l’éveil à l’extrême
- Après une seule nuit sans sommeil, les hormones du stress et la tension artérielle augmentent.
- Même un peu de sommeil perdu, c’est beaucoup
- La dette de sommeil s’additionne
- Même avec le désir de dormir, les personnes souffrant d’apnée du sommeil non traitée peuvent subir un sort similaire.
Eh bien, oui et non.
À court terme, les preuves que les gens peuvent mourir en restant éveillés trop longtemps sont rares et au mieux anecdotiques. En même temps, il existe une relation directe entre la privation chronique de sommeil et une série de conséquences négatives – des maladies cardiaques au diabète en passant par la dépression – dont chacune peut raccourcir votre espérance de vie. Pour les personnes souffrant d’apnée obstructive du sommeil (AOS) non traitée, un état constant de fatigue n’est pas seulement un irritant mineur, c’est une grave préoccupation.
Pousser l’éveil à l’extrême
Dans quelques cas documentés, les gens ont essayé de rester éveillé le plus longtemps possible, juste pour voir ce qui se passerait. Cela ne s’est généralement pas bien passé. Le Dr Matthew Walker, neuroscientifique, auteur et spécialiste du sommeil à l’UC Berkley en Californie peut attester des effets étranges qui peuvent survenir après avoir manqué une nuit de sommeil. S’adressant au Berkley News en 2017, il a raconté l’histoire d’une expérience de mémoire où une poignée d’étudiants sont restés debout toute la nuit dans le laboratoire de son campus: le matin, des joueurs de football ont été trouvé en train de sourire follement, avec du rouge à lèvres et du mascara enduits sur leurs visages. par des étudiantes dans la salle de privation de sommeil. «C’était une démonstration frappante de l’impact émotionnel et sur la personnalité d’un sommeil insuffisant», a observé Walker.
Après une seule nuit sans sommeil, les hormones du stress et la tension artérielle augmentent.
Après trois nuits d’insomnie, la fonction exécutive du cerveau est altérée et le multitâche, la durée d’attention et la mémoire à court terme sont tous considérablement affectés. Cela ne fait que descendre à partir de là: «Je veux dire, c’était fou, où vous ne pouviez pas vous souvenir de choses, c’était presque comme un problème d’Alzheimer précoce causé par le manque de sommeil», se souvient un homme du nom de Randy Gardner, des décennies après s’être soumis à une expérience où il est resté éveillé pendant 11 jours stupéfiants. Il n’est pas étonnant que la privation de sommeil forcée ait été reconnue comme une forme de torture par les Nations Unies.
Même un peu de sommeil perdu, c’est beaucoup
Gardner n’est pas mort en restant éveillé pendant 11 jours. D’autres qui ont poussé l’expérience sont en fait morts dans cette tentative, bien qu’il y ait généralement d’autres facteurs en jeu (principalement des doses industrielles de caféine et d’autres médicaments stimulants, qui ont certainement causé des dommages). Cependant, même perdre un peu de sommeil peut avoir un impact important. Selon Walker, nous n’avons pas besoin de chercher plus loin que l’heure d’été pour un exemple choquant. Lorsque nous «bondissons» et perdons une heure de sommeil une fois par an, nous constatons une augmentation moyenne de 24% des crises cardiaques le lendemain. Sans surprise, il y a une diminution de 21% des crises cardiaques après la nuit où nous «retombons» et gagnons une heure de sommeil. Quand on perd une heure, il y a aussi une augmentation des accidents de voiture, des accidents du travail, des troubles de l’humeur et même des suicides. Il est assez clair que le coût de la perte d’une heure de sommeil peut être élevé, alors imaginez ce qui se passe si votre sommeil est régulièrement modifié.
La dette de sommeil s’additionne
Avez-vous déjà entendu l’expression «Je dormirai quand je serai mort?» Cela va à l’encontre de la logique, mais il y a eu une certaine bravade attachée au sacrifice du sommeil, en particulier pour le travail. Mais attention – adopter une attitude de «sommeil quand je suis mort» pourrait bien le faire devenir réalité plus tôt que vous ne le pensez: la plupart des adultes ont besoin d’au moins 7 à 9 heures de sommeil par nuit pour rester en santé et fonctionner au mieux. Les effets à long terme de tout ce sommeil perdu? Un système immunitaire affaibli, l’obésité, le diabète, les maladies cardiaques, la dépression, problèmes de l’humeur, les accidents de voiture, la baisse de la libido, la démence précoce et plus encore. Tous ces problèmes graves sont liés au manque de sommeil et ils ne font qu’empirer avec le temps.
Même avec le désir de dormir, les personnes souffrant d’apnée du sommeil non traitée peuvent subir un sort similaire.
Au lieu de jeter des heures de sommeil, les personnes souffrant d’AOS subissent une privation de sommeil nocturne, perdant l’équivalent d’heures de sommeil réparateur, mais pour elles, cela se produit quelques secondes à la fois. Les micro-réveils qu’elles subissent, parfois des dizaines de fois par heure, augmentent cumulativement leur dette de sommeil. Pire encore, les perturbations les empêchent d’atteindre un état REM principal – le moment de la nuit où le corps se répare. Même s’ils ronflent pendant 8 heures, ils finissent par ne pas avoir un sommeil réparateur assez profond – et se réveillent toujours fatigués. L’apnée du sommeil est facilement diagnostiquée avec un test de sommeil à domicile. Chez Apnée Santé, nous pouvons garantir un rendez-vous dans les 48h et des résultats en 3 semaines.
Alors, quel est le résultat final?
À la fin de la journée, si vous êtes par ailleurs en bonne santé, vous ne tomberez probablement pas mort de manquer de sommeil en une seule nuit. Mais un manque de sommeil chronique peut avoir des conséquences à long terme, il est donc essentiel de maximiser le sommeil réparateur (tout en maintenant d’autres habitudes saines) pour une vie longue, saine et heureuse.
